dimanche 29 mai 2016

LES CHOSES SE PRECISENT...J -51.


Le Conseil d'Administration du M.A.C. s'est réuni vendredi dernier, longue soirée pour tout le monde, beaucoup de sujets à traiter et pas toujours des plus artistiquement  passionnants, mais tous plus importants les uns que les autres.


 

INVENTAIRE... 

Des tribunes à monter, des projecteurs à réserver, un camion à rechercher, la publicité à diffuser, les programmes à écrire   et toujours les subventions du Département un peu réduites...
 
Des techniciens déjà engagés, des adhérents à réunir, des bénévoles à motiver, le travail à répartir, le planning "répètes" à concocter et toujours pas de nouvelles des subventions de la Direction Culture de la Région .
 
Les équipements pour accueillir le public à installer , l'électricité à faire venir, les câbles à enfouir, la sécurité à assurer,  et toujours l'aide (finances et logistique) de la municipalité de Cluis.
 
La musique à régler, les chanteurs à diriger, un stage "chant" à préparer, les décors à construire, les costumes à réaliser et à abriter, et toujours rien des subventions de "Jeunesse sports etc..." .
 
"L'Auberge" à installer, la vaisselle à chercher, les menus à imaginer, les "ramées", à monter, le gardiennage à prévoir et toujours l'aide des partenaires à faire venir.
 
Sur tous ces sujets, chaque administrateur du M.A.C. a eu des réactions allant de:
La perplexité...

 
La satisfaction...


L'attention... 

Quelques brefs instants d'agacement...

Mais toujours le sage arbitrage de notre Présidente


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Tout se met en place et d'abord
le rassemblement général.
Le 26 juin prochain (midi) tous les adhérents et tous les amis du M.A.C. sont conviés au fameux pique-nique d'ouverture de la fête qui aura lieu comme d'habitude dans notre chère Forteresse de Cluis-Dessous.
Chacun a un rôle à jouer dans l'aventure des "AMAZONES DE PALOMITA" les figurants, les acteurs, les chanteurs et tous ceux qui peuvent donner un coup de main à l'installation ou à la vie du village latino-américain qui va s'installer en juillet à Cluis-Dessous.
Pour le 26 juin dès midi, amenez votre déjeuner, le M.AC. fournira l'apéro...et quelques boissons...
VOUS AVEZ TOUS UN RÔLE A JOUER.
VENEZ NOUS VOIR LE 26 JUIN.


BONUS .

Peut-être il y aura-t-il à déguster cet été à Cluis  ce qui se vend sur cet étal du marché de Oaxaca  ? J'offre sur ma cassette personnelle l'apéritif au premier qui me dira de quoi il s'agit : 
Pour répondre, c'est simple il suffit d'aller donner la réponse sur "enregistrer un commentaire" (en bas de cet article).Vous pouvez en profiter aussi pour ajouter d'autres commentaires.

Qu'est ce que c'est ?



 
 



lundi 23 mai 2016

L'AVENTURE DE TOUT UN VILLAGE


J  -58

Les spectacles sont parfois l'aventure de tout un village, ce sera le cas, comme tous les deux ans  à Cluis pour le voyage vers l'Amérique Latine des 
"AMAZONES DE PALOMITA". 
 
Mais avant de partir vers ces lointaines contrées je voudrais vous entraîner à quelques 50kms de Cluis dans un autre village du Boischaut sud où se déroula en 1947 une aventure dont on se souvient encore.
 
 
La roulotte des forains sur la place du marché.



En 1947, Sainte-Sévère sur Indre  devient FOLLAINVILLE.
 

  

Journée du timbre 1993

 
 
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La place de Follainville reconstituée dans la"Maison de Jour de Fête".
François le Facteur - Jacques TATI



La place de Sainte Sévère et sa porte du XVème



En mai 1947 Jacques Tati installe la Fête à Sainte-Sévère sur Indre, tous les habitants  vont participer  aux cinq mois de tournage de "Jour de Fête" (environ 500 participants) : "Ceux qui n'ont pas joué, c'est vraiment qu'ils n'ont pas voulu, et je suis sûr qu'ils l'ont regretté..."( Propos de J.Pasquet rapportés par Gérard Coulon ). 
 
La Fête et le tournage ont duré de mai à novembre 1947 à Sainte- Sévère  rebaptisée Follainville, mais la tournée de François le facteur l'a entraîné dans les environs et même jusqu'à Nohant en terres sandiennes. 
                                                                               Je ne sais plus sur quelle route, c'était sans doute du côté d'Ardentes, mon voisin Monsieur Bass m'a dit avoir lâché des cochons devant la caméra de Tati, un bref instant dans l'histoire du cinéma mais un des plus grands souvenirs de ce cinéphile qui dans les années 40 emmenait à bicyclette dans toute la région le cinéma mobile pour des projections dans les villages.  
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 Cinq cents participants dans un village comme Sainte-Sévère, c'est plus qu'assez pour que l'histoire reste gravée dans les mémoires. Bien sûr les témoins directs sont de moins en moins nombreux mais les souvenirs restent dans les familles et même, car elles aussi ont une mémoire, dans les maisons et les boutiques. Allez faire un tour à Sainte-Sévère, le bourg vous racontera l'aventure de la création populaire autant que cinématographique  de "Jour de Fête".
 
Depuis 2009 la Maison de Jour de Fête mérite une visite pour replonger dans un temps où le cinéma était encore un artisanat populaire.
 
 

Je n'en dirai pas plus vous renvoyant au moins à trois ouvrages:                                                                                                 - "L'Indre au Cinéma" : Gérard Coulon  2006 Editions Alan Sutton.
                                                                                                            - "La France que j'aime"  Pierre Bonte 2010 Editions Albin Michel 
                                                                                                             - "Jour de fête ou la couleur retrouvée" François Ede 1995  Editions Cahiers du Cinéma.
                                                                                       
Mais surtout je vous engage à revoir "Jour de Fête" en noir et blanc, en version avec colorisation image par image et en version couleur d'origine.

 

Un regret, la disparition de la boîte aux lettres scellée dans le mur de la propriété de George Sand à Nohant et que François le facteur venait relever dans sa tournée à bicyclette. Sans doute cet humble signe de la vie rurale et cinématographique locale faisait-il tache dans les yeux à oeillères des gérants du "Patrimoine" - avec un grand "P" comme petit -  mais la trace laissée par l'arrachage de la brave boîte aux lettres laisse sur le mur sandien une marque des plus inesthétiques que ne vient pas améliorer la vilaine sculpture de ce pauvre Chopin dit "ChipChip", dont on a affublé le lieu.... 

 

Distribution des prix:

 

"Jour de Fête" sorti seulement en 1949 faute d'avoir trouvé avant des distributeurs, a obtenu le prix du scénario à la Mostra de Venise (1949) et le Grand Prix du Cinéma Français(1950). 
 
En 1949, Cannes donnait sa palme au "Troisième homme", un bon choix que Cannes n'a pas  toujours su faire...
Cette année 2016, la Croisette a primé à nouveau Ken Loach et le ciné social avec "Moi Daniel Blake". Nous verrons cet automne quand il arrivera sur nos écrans de province si c'est le bon choix artistique ou la façon de faire oublier que le ciné est un art mais aussi une industrie qui à Cannes n'a pas honte d'afficher son Or... 
 
 
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- Bonus.
 
L'Or des Andes:
 
 
Cette année la Palme du Festival de Cannes est dorée à l'or équitable produit en Colombie, un Or estampillé "modèle durable" , issu d'une activité minière "équitable" respectant les législations internationales du travail et de l'environnement, enfin un or issu de l'Eldorado Ecologique où les industriels du cinéma peuvent, sans rougir aller faire leurs courses comme ils vont  en hélicoptère dans les superettes Cartier ou Rolex de la Croisette entre deux soirées sur les yachts du vieux port ou dans les villas de la French Riviera, avec tous  ces pingouins aux bras de filles aux robes les plus extraordinaires les unes que les autres et dont on se demande si la fonction est d'habiller ou de déshabiller celles qui les portent.
Dieu! Qu'il est beau d'aimer le féminisme et qu'il est beau à Cannes...
 
Jean Yanne n'était pas venu chercher son prix du meilleur comédien obtenu pour son rôle dans "Nous ne vieillirons pas ensemble", le Pialat de 1972.
Yanne: "Moi y'en a vouloir des sous", "Showbiz", "Tout le monde il est beau..."                        Tout le programme du spectacle pro...    .
 

 
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J  -58
 
Et surtout n'oubliez pas....Cet été...
Ce sera Jour de Fête entre Cluis et Palomita..
 

 

mercredi 18 mai 2016

LE THEÂTRE EST NE EN GRECE...

Notre théâtre, celui que nous connaissons en Europe d'où il a diffusé sur toute la planète, est-il né en Grèce il y a 2500 ans ou en Egypte bien avant  ou encore ailleurs dans les profondeurs du temps ?
J'affirme qu'il est né en Grèce, non pas parce que je suis un expert de la chose, ni parce que je conclue ainsi de longues recherches, non, mais parce que cela est possible et que cela me fait plaisir car j'aime la Grèce et le Théâtre !
Delphes: Le théâtre d'Apollon

Si le théâtre est né en Grèce, est-il né amateur ?

Les spectacles de théâtre en Grèce, dans chaque cité, se déroulaient au cours de deux périodes, deux festivals, de cinq jours chacun, soit seulement dix jours par an, pas de quoi occuper des professionnels. 
Dix jours par an, c'est plus que de l'intermittence...!
Tous les frais du spectacle, quelques costumes, un peu de décors et encore moins de machinerie, sont payés par les riches citoyens.

"Le budget de l'Etat n'existe pas - heureusement, les comédiens ne sont pas professionnels et l'auteur reçoit...une couronne de lauriers" André DEGAINE Histoire du théâtre dessinée : NIZET 

Delphes : Le théâtre, le temple d'Apollon et la plaine sacrée.
 Amateur ou professionnel le théâtre est né de Dionysos, Dieu joyeux et souffrant, Dieu de la comédie et de la tragédie,
Dionysos - Bacchus : Musée du Vatican

 Dieu de l'ivresse de la vigne
et de l'ivresse de la poésie.
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 J -63 :
Avant que les "Amateurs" de Cluis-Dessous célèbrent Dionysos et les Dieux Indiens d'Amérique durant un festival de 11 jours           (22 juillet - 1er août)  en jouant :  
       "LES AMAZONES DE PALOMITA" 
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BONUS :

Bravo à tous ceux qui ont découvert qu'il n'y avait pas de tomates dans l'image illustrant le précédant Bonus sur...la tomate, fille d'Amérique.
Toute mon admiration et mon estime à celui qui m'a signalé la chose, mais il sait qu'il avaient déjà l'une et l'autre.
Et en voici de toutes les couleurs...

mardi 10 mai 2016

LES VOYAGES DU "M.A.C."


LES VOYAGES DU "M.A.C."

 
Pour ceux qui seraient arrivés sur ce Blog par hasard et voudraient en savoir plus sur ce « Manteau d’Arlequin » qui nous promet de nous emmener en Amérique Latine en juillet prochain, et pour tous ceux qui souhaiteraient que leur mémoire soit rafraîchie, quelques informations pour les uns et souvenirs pour les autres.
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Le Manteau d’Arlequin de Cluis, le « M.A.C.», est une association dont le but officiel est  " de promouvoir la culture théâtrale en milieu rural mais dont la fonction effective est d’entraîner, un été sur deux, acteurs et spectateurs en voyage dans l’espace et le temps sans jamais quitter l'enclos de la forteresse de Cluis-Dessous.

Quelques exemples de voyages.


- La Russie, la neige, une forteresse assiégée par tous les peuples de l'Asie centrale, la steppe et les chevauchées des cosaques...  
                              

 
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- Venise au temps de sa splendeur marchande, la ville du commerce triomphant, de l’argent qui  navigue, la ville où l’on peut tout acheter, les choses, les plaisirs et les gens…                       
                       
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- L'Angleterre victorienne et les sombres  Carpates, où rôde la folie, où la mort est aussi trouble que l’amour ... 
                                          
                                                              
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- La forêt de Sherwood qui, sur l’explicite affiche d’Emilie Sauzet  semble n’être éclairée que sous et par la capuche de   Robin Hood … 
                                  

 
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- Paris du XIXème siècle ses bas fonds et sa haute société …
                                                                                                                      

 
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Paris, à nouveau Paris, mais avec détour par le bagne de Toulon et Boulogne sur Mer, et surtout des allers retours  entre le temps de Victor Hugo et celui des comédiens de Cluis montant leur premier spectacle en 1962…
    
                                


 

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Dans tous ses voyages le « M.A.C. » n’avait pas encore quitté la vieille Europe, ce sera chose faite cet été 2016 car maintenant c’est certain il va nous entraîner en Amérique du sud ou centrale, mais en tout cas Latines.

 

  J  -71

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BONUS:

Mai ! Joli mois de mai...Vous venez sans doute de sortir de votre jardinerie préférée les bras chargés de plants de tomates de toutes sortes.


  Avant de les replanter pensez bien sûr à mettre dans leur trou un morceau de peau de banane (pour le potassium) et quelques feuilles d'ortie ( pour je ne sais plus quoi...). Mais surtout pensez à ce méditerranéen appelé Christophe Colomb qui n'hésita pas à aller solliciter tous les dirigeants de l'Europe de XVème pour traverser l'océan pas encore Atlantique, rapporter ce précieux fruit et le rendre indispensable à la cuisine du sud de notre vieux continent. 
 En hommage, je viens de replanter moi-même des plants de "Cornes des Andes" dont je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles de temps en temps dans ce Blog.  

 
 
 

jeudi 5 mai 2016

FERIA DEL CARACOL

 
 

Fête du Luma...  Feria del Caracol…


Premier Mai à Cluis;  grand classique des fêtes locales en Boischaut Sud : Fanfares, défilé de chars cette année aux couleurs de la mer, fête foraine bien traditionnelle, commerces ambulants, brocanteurs et partout les dégustations de lumas pour rappeler
le temps où à Cluis pour la Foire de Printemps les maquignons et éleveurs concluaient leurs ventes devant quelques douzaines d’escargots, enfin sortis de la longue période d’engourdissement de l’hiver.Mise en bouche feuilletée aux lumas, terrine aux lumas, lumas au beurre d'ail à la bourguignonne, boudin blanc aux lumas…et pour digérer tout ça : la Fête du Luma. 



Amazone de Cluis ou de Palomita ?




 

Amazones ???        Cherchez l'intrus ...


 


Mais cette année au milieu de la fête du luma berrichon, se sont glissés quelques "Latinos" venus annoncer un événement programmé du 22 juillet au 1er août prochains.

 1er mai/ 22 juillet :  J -81.

Dans moins de trois mois va donc se dérouler un événement qui, pour être habituel n’en sera pas moins extraordinaire. 
                                                                                                                                                                            
Habituel car ce sera le 29ème festival de théâtre réalisé par « Le Manteau d’Arlequin » dans la forteresse de Cluis-Dessous. 
                                                                                                                                                                 
Extraordinaire car avec une nouvelle équipe  mais sous le regard bienveillant de Patrick Bléron, principal responsable des 10 précédentes et  belles réalisations (de 1998 à 2014), le « Manteau d’Arlequin» va entraîner participants et spectateurs vers l’Amérique Latine.

Pour l’instant nous n’en savons pas plus… ?

Dès que nous aurons d’autres informations naturellement nous vous les communiquerons .

Retenez juste pour l’instant le message que sont venus distribuer les "Latinos" infiltrés dans le défilé du Luma de Cluis :

 



 

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Bonus.

Avec tomates, poivrons rouges et verts, cadeaux de l'Amérique à la cuisine méditerranéenne, des caracoles comme on en mange en...Catalogne. .

48 escargots cuits (pour 4 personnes)
100 g de jambon cru en une tranche épaisse
1/2 poivron rouge
1/2 poivron vert
6 c. à s. de dés de tomates (en conserve)
1 oignon
1 gousse d'ail
10 cl de vin blanc sec
2 c. à s. d'huile d'olive
sel et poivre du moulin
 
1. Rincez et égouttez les escargots dans une passoire.
2. Retirez la couenne du jambon et coupez-le en petits lardons.
3. Épluchez et hachez finement l'oignon et l'ail.  Taillez les poivrons en très petits dés. Faites-les fondre ensemble 10 à 15 min à feu doux avec l'huile d'olive, en remuant de temps en temps jusqu'à ce qu'ils soient très tendres.
4. Ajoutez les dés de jambon et laissez 2 ou 3 min sur le feu, sans cesser de remuer.
5. Ajoutez les dés de tomates, versez le vin blanc, salez, poivrez et mélangez. Faites encore mijoter 5 min.
6. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
7. Répartissez les escargots dans 4 petites cocottes individuelles, versez la fondue de poivrons dessus, couvrez et enfournez. Faites cuire 10 à 15 min pour bien réchauffer l'ensemble.
8. Servez dans les cocottes à la sortie du four.